Cette semaine, j’ai repéré :
– dans The Economist (édition du 30 juillet au 5 août), un article (“The Big Mac index : Fast food for thought“) sur l’indice Big Mac, l’indice du rouge à lèvres, et tous leurs petits copains qui vivent avec eux au pays des indicateurs économiques rigolos
– parlant de The Economist, un article que j’avais loupé, daté du 7 juillet (“Food deserts : if you build it, they may not come“) sur l’accès à la nourriture saine aux Etats-Unis. Je l’ai retrouvé grâce au courrier des lecteurs de l’édition du 23 au 29 juillet de The Economist, qui d’ailleurs avait une chouette couverture avec Rupert Murdoch dessus, ainsi que deux articles à ne pas louper. Le premier, “Rupert Murdoch and News Corporation : Last of the moguls“, explique pourquoi Murdoch devrait envisager d’être moins impliqué dans le processus décisionnel de News Corporation (pour l’auteur, il a montré qu’il était dépassé par son époque en choisissant de faire de son propre fils, James Murdoch, son associé, voire, disons le carrément, son héritier, et en croyant que le futur de News Corporation résidait dans la presse papier – deux attitudes pas franchement modernes). Le deuxième, c’est le Bagehot intitulé “How to fix the press“, qui explique, dans la foulée, comment redorer le futur de la presse papier.
– pour clore le chapitre “The Economist”, deux articles sur la Norvège : le premier, “Norway after terrorism : Flowers for freedom“, qui explique (comme beaucoup d’autres journaux l’ont fait récemment) que la Norvège n’a pas l’intention d’abandonner le modèle d’ouverture sur lequel est basée sa société malgré les attaques du 22 juillet, et le second sur les dangers de l’islamophobie : “The growth of Islamophobia : can careless talk cost lives?“.
– Time fait justement un numéro spécial sur l’islam et le mode de vie qui va avec (depuis le speed-dating en Arabie Saoudite jusqu’aux débuts du récit de voyage avec Ibn Battûta) dans son édition du 1er au 8 août :
– dans l’édition de juillet-août de Causette, “Le folk en quatre leçons” avec Dick Annergarn, qui démonte quatre idées reçues sur le folk
– si vous parvenez à mettre la main sur l’édition datée du 25 juillet 2011 du tabloïd américain In Touch Weekly, ouvrez-le à la double-page 6-7, il y a un encart rigolo et assez surprenant (“Lost – and found! – in translation”) sur les titres de film qui, en France, sont en anglais, mais qui sont différents du titre américain original (je sens que c’est pas très clair, alors je donne un exemple : Sex Friends s’appelle à l’origine Friends with benefits – et l’auteur, qu’on sent amusé, fait remarquer que ces petits canaillous de français ont choisi un titre plus “direct” que l’original).
-et enfin, si, comme moi, vous avez courageusement décidé de pas partir en vacances cet été mais de gagner de quoi vous payer des choco BN en faisant un stage (un stage super cool et très intéressant par ailleurs, mais qui se déroule quand même dans un bureau et non dans un Club Med), et que vous essayez de glaner un parfum d’évasion là où vous pouvez, vous apprécierez sans doute le supplément d’été de Courrier International, sur le thème du voyage et de la route (pour une raison inconnue, et malgré mes requêtes Google nombreuses, variées et intelligemment pensées, l’Internet mondial refuse de me livrer la couverture du supplément, mais il est vendu avec ce numéro là) :
(c’est d’ailleurs l’occasion de retrouver le deuxième épisode de la série d’été de Courrier International avec Julian Assange, dont je parlais dans la première revue de presse, et comme je n’aurais pas mieux dit moi-même, je vous retranscris le résumé qu’en fait Courrier International : “Après avoir évoqué ses débuts de hacker et son cheminement intellectuel, Julian Assange aborde dans ce deuxième volet le “printemps arabe” et le partenariat de Wikileaks avec la presse internationale.”.)