Category Archives: Revues de presse

Revue de presse #7

Cette semaine, j’ai repéré :

– ça devient une habitude, LA COUVERTURE DU TIME qui, pour son édition commémorative du 11 septembre, perd son habituelle couleur rouge (vous pouvez me remercier pour cette analyse pictographique pointue s’il en est) :

– dans l’édition de The Economist datée du 10 au 16 septembre, un article sur l’industrie du livre (et moi j’aime bien les livres) et le numérique (et moi j’aime bien le numérique aussi) : The transformation of the book industry : Disappearing Ink

– une lecture absolument capitale à moins d’une semaine de mon départ pour Londres (il faut bien savoir ce que je vais me mettre sur le lard une fois arrivée en Perfide Albion)

– une vieille édition de Books trouvée à la Fnac, qui reprend le titre français du bouquin de Jonathan Safran Foer que je viens fort à propos de terminer, Eating animals.

– AH OUI ET AUSSI, au cours des dix derniers jours, deux des articles que j’ai écrits pendant mon stage ont été publiés, si vous voulez aller les lire et en dire du bien à vos proches c’est par ici : “Les mannequins et la musique : passer des podiums à la scène, une bonne idée?” et “Guest stars : les reines (et rois) de la pop s’incrustent dans les séries télé” (avec du Britney Spears, du Cher, du Sabrina l’apprentie sorcière et du Will and Grace dedans).


Revue de presse #6

Une fois n’est pas coutume (le saviez-vous? Il n’y a pas d’accent circonflexe sur le premier “u” de “coutume. Ça n’a l’air de rien, mais je m’en rends compte tous les trois jours avec la même surprise à chaque fois), je serai brève et efficace.

Cette semaine, j’ai repéré :

– Dans le Time daté du 12 septembre 2011, un article proprement passionnant intitulé “What to eat now : uncovering the myths about food” par le Dr. Mehmet Oz. Quand j’ai lu la phrase : “More often than you’d think, the problem is that a lot of folks just don’t know what a healthy diet looks like – and why should they, since the rules keep changing?“, j’ai su que cet homme me comprenait.

Courez-lire ceci. (Le saviez-vous? Il n'y a qu'un "r" à "courir", mais ça je le savais.)

Et puis ça complète joliment mon livre de chevet du moment :

Même que c'est un très bon livre.

– Sinon, youpi, elle est (re)venue, l’époque du “Technology Quarterly” de The Economist (dans l’édition datée du 3 au 9 septembre) ! Morceau choisi : “What would Jesus hack?“. Une question fort pertinente, tellement que je vais conclure cette revue de presse dessus, tiens.


Revue de presse #5

Ces presque deux dernières semaines (je suis en retard pour ma revue de presse parce que je suis partie en vacances, la bonne nouvelle, c’est que quand je voyage – enfin calmons nous, j’ai juste pris le train pour aller à Bordeaux quelques jours – je suis prise d’une étrange manie qui consiste à me procurer et à lire le plus de journaux possibles comme un insatiable vortex),  j’ai repéré :

– une intéressante comparaison de couvertures de journaux dans les jours suivant le dernier volet de l’affaire DSK

Ma photo est vilaine mais vous avez déjà essayé de photographier des journaux sur un parquet? À moins de me suspendre à un câble accroché au plafond ou de me transformer en Spider Man, ce genre de choses se produira.

– dans les Inrockuptibles datés du 17 au 23 août, une couverture qui m’a tout de suite attiré l’œil et qui a suffi à me convaincre d’acheter le précieuuuuux (magazine) et le bouquin de Jean Rolin sur Britney Spears (Le ravissement de Britney Spears) à la prochaine rentrée littéraire

– toujours dans les Inrocks, un petit supplément avec des extraits des principaux livres de la rentrée littéraire 2011, bien pratique pour me rendre compte que Jean Rolin fait des phrases très longues et que c’est un peu agaçant (mais je pense lire son bouquin quand même parce que BRITNEY SPEARS quoi)

-dans le Vocable anglais (oui, on parle bien du magazine pour apprendre l’anglais en s’amusant, GO AHEAD AND JUDGE ME) n°622, un article sur la façon dont les Riot Grrrls inspirent encore certains musicien(ne)s aujourd’hui (j’ai bien conscience qu’il y a peu de chance que vous arriviez à mettre la main sur ce Vocable, mais l’article n’est pas disponible sur Internet, et c’est toujours sympa d’entendre parler des Riot Grrrls, alors je vous le signale à tout hasard, “parce qu’on ne sait jamais”, comme le disait si bien Christophe Maé)

– dans le Marianne daté du 20 au 26 août (n°748), un article qui me laisse assez dubitative sur “Le mystère des femmes de cavaleurs”. Impossible d’être d’accord sur tout, mais cet article a le mérite de poser certaines questions – et puis au bout d’un moment, savoir avec quoi on n’est pas d’accord, c’est déjà commencer à se former une opinion, non? (Je suis très philosophe, je devrais rédiger ces messages qu’on trouve à l’intérieur des fortune cookies)

– dans le Grazia daté du 26 août au 1er septembre, un article qui raconte comment certains tuteurs de stage en voient de toutes les couleurs avec leurs stagiaires diaboliques (en vrai, quand on sort de trois mois de stage, c’est assez intéressant de voir l’envers du décor) : “Lookée, snob et arrogante : ma stagiaire me fait une vie d’enfer!”.

– vous ne pensiez quand même pas que j’allais vous laisser filer sans vous servir un peu de Time et de The Economist? Dans le Time daté du 29 août, vous trouverez un article très intéressant sur “The New Greatest Generation : How young US veterans are redefining leadership at home”. À lire avec du recul, parce que le canard est américain et que sur une légende en couverture on peut lire que les jeunes vétérans en question “aident à reconstruire l’Amérique”, ce qui m’a tout l’air d’un léger parti prix. L’association des vétérans américains d’Irak et d’Afghanistan, réagit ici à cette couverture.

– Dans le Time daté du 5 septembre, un point sur la Libye et sur son futur avec un article intitulé “The Gaddafi regime is broken. What will take its place?“.

– et enfin, dans The Economist daté du 20 au 26 août, j’ai repéré un article sur le système des brevets dans l’industrie pharmaceutique aux États-Unis, qui explique pourquoi et comment il doit être réformé : “Patent medicine : why America’s patent system needs to be reformed, and how to do it“. Dans The Economist daté du 27 août au 2 septembre, un article sur DSK et sur ce qui l’attend à son retour en France (“Free at last : but what sort of reception can he expect in France?“), un autre sur la gauche française (où les socialistes français se font un peu traiter de dinosaures : “Among the dinosaurs : France’s socialists have yet to come to terms with the modern world“), et un sur Steve Jobs et sur le devenir d’Apple maintenant qu’il n’en est plus Directeur Général mais “seulement” Président (ou, comme je l’ai si bien dit, qu’il n’a plus que le “P” de “PDG” – je devrais aussi songer à écrire des haïkus, tiens) (“Steve Jobs resigns : the minister of magic steps down“).


Revue de presse #4

Cette semaine, j’ai repéré :

(pas grand-chose en réalité, j’étais très occupée à regarder de vieux épisodes de Sabrina, l’apprentie sorcière)

– la couverture du Time, qui, pour son édition du 22 août 2011, semble très, très (très) préoccupé par les émeutes londoniennes (qui sont effectivement préoccupantes – je vous rappelle que je pars à Londres pour un an dans à peu près un mois – mais de là à y voir la déclin de l’Europe, voire de l’Ouest tout entier, il y a un sacré pas à franchir)

– À propos des émeutes, les assez inévitables articles de The Economist (édition du 13 au 19 août 2011) : “Riots on Britain : Anarchy in the UK“, “Riots in England : The fire this time“, et une analyse sur la façon dont les émeutes pourraient influencer le destin politique de David Cameron, intitulée “After the inferno : The riots will change Britain politics in ways that could help David Cameron“. Assez original, un petit article sur le rôle des Blackberry dans l’affaire : “Technology and disorder : the Blackberry riots“.

– Toujours dans The Economist, un article selon lequel les politiciens, plus que les banques, pourraient secourir durablement l’économie : “Central bankers to the rescue? They can buy a little time, but the real remedy must come from Western politicians“.

La couverture de The Economist était à ce propos fort réussie

– Dans le Marianne daté du 13 au 19 août 2011, un dossier sur “La vie secrète des palaces”. C’est pas le sujet le plus novateur du siècle, en fait on a même l’impression que ça fait partie des sujets de l’été, au même titre que les quiz pour connaître sa sexualité cachée dans les féminins ou les suggestions de livres à lire sur la plage, mais que voulez-vous, dès qu’on me donne l’impression de me donner un accès pour fourrer mon nez là où normalement je ne devrais pas, je suis cliente.

Et voilà, c’est à peu près tout. Oui je sais, c’est pas beaucoup, hein. Cette semaine, en guise de repentance, je fais le vœux d’éplucher la presse à m’en délaver la cornée.


Revue de presse #3

Cette semaine, j’ai repéré :

– chez Rue89, une compilation des unes de la presse britannique à propos des émeutes londoniennes

– le Mensuel du Monde daté d’août 2011, qui fait le point sur les attaques en Norvège et sur l’affaire News of the World. Dans les deux cas, le format est particulièrement utile, parce que ce sont des sujets qui ont été traités par tellement de médias différents qu’on a facilement pu rater quelque chose.

– à propos de la Norvège, Time (édition daté du 15 août 2011) dresse un portrait glaçant d’Anders Breivik et de l’attention qu’il a voulu s’attirer en perpétrant ces attaques, intitulé He wants you to look at him (dans l’édition papier, sur Internet, un Why a été rajouté au début du titre). L’article commence par cette phrase : “The moment you began to read this story, you became part of Anders Behring Breivik’s grand, insane, murderous scheme“. Plus loin, l’auteur pose le problème : “Comment tirer les leçons du cas d’un narcissique violent sans lui donner l’attention qu’il recherche“?.

– dans The Economist (édition datée du 6 au 12 août 2011), deux articles à propos des malheurs de l’euro : The euro crisis, part 394  et Italy and the euro, rabbits in headlights

– toujours dans The Economist, deux articles qui se font écho, sur l’entrepreneuriat et les nouvelles technologies : Where’s Britain’s Bill Gates?, qui commence par une biographie fictive du Bill Gates britannique, et The high-tech industry : start me up.

– dans le Marianne daté du 6 au 12 août 2012, un article qu’il ne faut surtout pas lire si, comme moi, vous mourez de peur en avion : Les dossiers noirs d’Air France, peut-on encore avoir confiance?

– ce n’est pas vraiment de l’actu, mais ma plus grande découverte de la semaine est sans doute le site Hello Giggles, lancé en mai 2011 par Zooey Deschanel (la fille la plus cool de monde), la productrice Sophia Rossi (c’est aussi le nom d’une actrice porno, comme j’ai eu le plaisir de le découvrir en la googlant, mais on parle bien d’une personne différente – s’il vous plait, nous sommes des gens sérieux, ici), et l’auteur Molly McAleer. C’est un site collaboratif, féminin, intelligent, poétique, qui aborde des sujets très variés et qui me rappelle 1° combien j’aime l’écriture de blog, 2° comme c’est joli, parfois, d’écrire en anglais.

– et enfin, cette semaine, j’ai repéré les Elle vintage, tout droit rescapés des années 70, qu’on peut acheter à cinq euros les deux chez les bouquinistes du bord de la Seine (parce que je ne suis qu’une petite dinde qui s’extasie devant tout ce qui est rétro de près ou de loin et qui soupire en tournant les pages “Han mais regarde, même les PUBS elles étaient JOLIES” -“Oui, et les pubs aimaient bien aussi rappeler à tout bout de champ que la place des femmes est à la cuisine, alors on va se calmer, un peu.“).


Revue de presse #2

Cette semaine, j’ai repéré :

– dans The Economist (édition du 30 juillet au 5 août), un article (“The Big Mac index : Fast food for thought“) sur l’indice Big Mac, l’indice du rouge à lèvres, et tous leurs petits copains qui vivent avec eux au pays des indicateurs économiques rigolos

– parlant de The Economist, un article que j’avais loupé, daté du 7 juillet (“Food deserts : if you build it, they may not come“) sur l’accès à la nourriture saine aux Etats-Unis. Je l’ai retrouvé grâce au courrier des lecteurs de l’édition du 23 au 29 juillet de The Economist, qui d’ailleurs avait une chouette couverture avec Rupert Murdoch dessus, ainsi que deux articles à ne pas louper. Le premier, “Rupert Murdoch and News Corporation : Last of the moguls“, explique pourquoi Murdoch devrait envisager d’être moins impliqué dans le processus décisionnel de News Corporation (pour l’auteur, il a montré qu’il était dépassé par son époque en choisissant de faire de son propre fils, James Murdoch, son associé, voire, disons le carrément, son héritier, et en croyant que le futur de News Corporation résidait dans la presse papier – deux attitudes pas franchement modernes). Le deuxième, c’est le Bagehot intitulé “How to fix the press“, qui explique, dans la foulée, comment redorer le futur de la presse papier.

– pour clore le chapitre “The Economist”, deux articles sur la Norvège : le premier, “Norway after terrorism : Flowers for freedom“, qui explique (comme beaucoup d’autres journaux l’ont fait récemment) que la Norvège n’a pas l’intention d’abandonner le modèle d’ouverture sur lequel est basée sa société malgré les attaques du 22 juillet, et le second sur les dangers de l’islamophobie : “The growth of Islamophobia : can careless talk cost lives?“.

– Time fait justement un numéro spécial sur l’islam et le mode de vie qui va avec (depuis le speed-dating en Arabie Saoudite jusqu’aux débuts du récit de voyage avec Ibn Battûta) dans son édition du 1er au 8 août :

– dans l’édition de juillet-août de Causette, “Le folk en quatre leçons” avec Dick Annergarn, qui démonte quatre idées reçues sur le folk

– si vous parvenez à mettre la main sur l’édition datée du 25 juillet 2011 du tabloïd américain In Touch Weekly, ouvrez-le à la double-page 6-7, il y a un encart rigolo et assez surprenant (“Lost – and found! – in translation”) sur les titres de film qui, en France, sont en anglais, mais qui sont différents du titre américain original (je sens que c’est pas très clair, alors je donne un exemple : Sex Friends s’appelle à l’origine Friends with benefits – et l’auteur, qu’on sent amusé, fait remarquer que ces petits canaillous de français ont choisi un titre plus “direct” que l’original).

-et enfin, si, comme moi, vous avez courageusement décidé de pas partir en vacances cet été mais de gagner de quoi vous payer des choco BN en faisant un stage (un stage super cool et très intéressant par ailleurs, mais qui se déroule quand même dans un bureau et non dans un Club Med), et que vous essayez de glaner un parfum d’évasion là où vous pouvez, vous apprécierez sans doute le supplément d’été de Courrier International, sur le thème du voyage et de la route (pour une raison inconnue, et malgré mes requêtes Google nombreuses, variées et intelligemment pensées, l’Internet mondial refuse de me livrer la couverture du supplément, mais il est vendu avec ce numéro là) :

(c’est d’ailleurs l’occasion de retrouver le deuxième épisode de la série d’été de Courrier International avec Julian Assange, dont je parlais dans la première revue de presse, et comme je n’aurais pas mieux dit moi-même, je vous retranscris le résumé qu’en fait Courrier International : “Après avoir évoqué ses débuts de hacker et son cheminement intellectuel, Julian Assange aborde dans ce deuxième volet le “printemps arabe” et le partenariat de Wikileaks avec la presse internationale.”.)


Revue de presse #1

Cette semaine, j’ai repéré :

– une couverture réussie du Time (n° 178, daté du 25 juillet 2011), qui se prend pour un tabloïd à l’occasion du scandale des écoutes téléphoniques

– dans l’édition du 16 au 22 juillet 2011 de The Economist, cinq articles qui mettent l’affaire en perspective : “An Empire at bay“, pour essayer de comprendre les conséquences du scandale sur les affaires de Rupert Murdoch, un Briefing intitulé “The News International Scandal : How to lose friends and alienate people“, une réflexion sur les conséquences politiques à long-terme de l’affaire : “No end in sight“, le Bagehot qui se concentre sur ce qu’elle signifie pour la démocratie britannique et, plus particulièrement, pour David Cameron, et enfin un article plus général qui dresse un panorama des tabloïds dans le monde, intitulé “The popular press : life in the global gutter“.

– puisqu’on parle de popular press, j’en profite pour constater que France-Soir mord un peu la main qui l’a nourri en titrant (dans son édition du 15 juillet 2011) “La presse trash se crashe“, toujours à propos de l’affaire News of the World

– pour clore le chapitre “The Economist” et pour distiller un peu de douceur dans ce monde de brutes, un article extrait de leur site Internet, conseillé dans la même édition papier (celle du 16 au 22 juillet), consacré aux futur des oeufs Kinder, Ferrero ayant un nouveau président depuis juin…

– … et pour clore le chapitre “News of the World”, je remarque que Grazia en fait le numéro 3 de ses dix news de la semaine dans son édition du 15 au 21 juillet 2011, après un compte-rendu de la semaine de la haute couture de Paris et une interview de Rachida Dati, et avant un portrait de Tristane Banon

– puisqu’on a la tête dans les féminins, arrêtons-nous quelques instants sur cet article paru dans le Grazia de cette semaine (édition du 22 au 28 juillet 2011), sur la drôlerie et l’humour de Martine Aubry (l’outil de recherche du site n’a pas l’air de fonctionner, mais si vous arrivez à mettre la main sur un Grazia, l’article est pages 36-37, comme pour le Téléthon)

– la “série d’été” de Courrier International, “Julian Assange se confie” : pendant quatre numéros, une interview en deux parties (ce qui nous fait deux numéros par partie, si vous me suivez) est publiée et illustrée par quatre collectifs et artistes différents. Pour ce premier morceau (publié dans l’édition du 21 au 27 juillet 2011), c’est le collectif Metahaven qui s’y colle. C’est un peu énigmatique à mon goût, mais j’apprécie qu’ils aient pensé à faire figurer Lady Gaga aux côtés de Bradley Manning et d’Assange dans une de leurs illustrations – faisant sans doute référence à la théorie selon laquelle Bradley Manning aurait gravé les cables diplomatiques publiés novembre 2010 sur un CD de Gaga tout en faisant mine de fredonner Telephone)

– dans la même édition de Courrier International, une analyse bigrement intéressante sur les changements du paysage médiatique britannique au rythme des évolutions du Guardian : “Petite leçon de journalisme signée ‘The Guardian’“, disponible en version originale ici

Et pour finir, je retrouve tout mon sérieux pour parler d’événements graves.

Je veux souligner le rôle capital du Journal du Dimanche qui, alors que le Monde et Libération, à cause de leur rythme de publication du week-end, sont encore pleins des nouvelles de la veille, a donné, dimanche 24 juillet, les dernières informations à propos de l’attentat d’Oslo et de la tuerie qui a eu lieu sur l’île d’Utoya. Des informations précieuses, cruciales et étrangement salvatrices au cours d’une journée rythmée, de mon côté, par l’inquiétude le matin, le soulagement un peu plus tard, et la tristesse toujours.